Face aux attentes croissantes des clients et aux enjeux de transition écologique, les entreprises des arts graphiques ont tout à gagner à structurer une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Adoptée de manière progressive mais stratégique, la RSE permet à ces acteurs de concilier performance économique, impact environnemental réduit et engagement humain. Cette démarche repose sur trois piliers essentiels : l’environnement, le social et la gouvernance.
Pilier 1 : L’environnement
Réduire son impact environnemental, c’est souvent le point d’entrée dans la RSE. Pour les métiers graphiques, cela concerne la gestion des matières premières, la consommation énergétique, ou encore le choix des procédés d’impression.
Actions concrètes pour les professionnels :
- Utiliser des encres végétales ou à faible teneur en solvants
- Choisir des papiers certifiés FSC ou recyclés, et former les clients à leurs avantages
- Optimiser les formats d’impression pour limiter les chutes et les gâchis
- Adopter des presses moins énergivores ou fonctionnant à l’énergie renouvelable
- Proposer des supports durables (enseignes sans PVC, PLV recyclables…)
- Mettre en place une gestion rigoureuse des déchets (chutes, solvants, cartouches)
Pourquoi c’est essentiel ?
Parce que l’industrie graphique est naturellement consommatrice de ressources. Réduire son empreinte, c’est répondre aux attentes de clients de plus en plus sensibles aux questions écologiques, tout en gagnant en efficacité.
Pilier 2 : Le social
La RSE, c’est aussi une affaire d’humain. Dans les métiers des arts graphiques, où les équipes sont souvent polyvalentes et soumises à des pics d’activité, le volet social est déterminant.
Exemples d’engagements sociaux adaptés au secteur :
- Assurer des conditions de travail sûres, notamment en atelier ou en pose (aération, ergonomie, EPI)
- Mettre en place une politique de formation continue (nouvelles technologies, soft skills, RSE)
- Encourager la diversité et l’inclusion dans les recrutements
- Favoriser le dialogue et la co-construction des projets internes
- Participer à la vie locale (partenariats avec écoles, mécénat de compétence, impression solidaire)
Pourquoi c’est un levier ?
Parce qu’un personnel impliqué, bien formé et écouté est plus fidèle, plus engagé et plus motivé pour faire évoluer l’entreprise dans une dynamique responsable.
Pilier 3 : La gouvernance
La gouvernance, c’est la manière dont une structure pilote sa stratégie et prend ses décisions. Dans une agence ou un atelier, elle donne la direction et crédibilise la démarche RSE.
Bonnes pratiques pour structurer une gouvernance responsable :
- Définir une politique RSE claire avec des objectifs simples et mesurables
- Impliquer les équipes dans le suivi et l’amélioration des engagements
- Mettre en place un suivi d’indicateurs (déchets, consommation, satisfaction interne)
- Faire preuve de transparence dans sa communication client sur ses engagements
- Se faire accompagner par un label ou un tiers de confiance (ex : Imprim’Vert, Green R, ISO 14001)
Pourquoi c’est structurant ?
Parce que c’est ce qui transforme des actions isolées en démarche cohérente. Une bonne gouvernance permet de pérenniser les engagements, de progresser pas à pas et de les valoriser avec justesse.
Pour conclure
Adopter une démarche RSE dans les arts graphiques, ce n’est pas tout changer du jour au lendemain. C’est faire évoluer ses pratiques, poser un cadre, impliquer ses équipes et faire les bons choix au bon moment. Et surtout, c’est une formidable opportunité de se différencier, de gagner la confiance de ses clients et de renforcer la fierté de ses collaborateurs.
Le label Green R accompagne les entreprises dans cette transition en valorisant les structures engagées et en leur donnant des outils concrets pour avancer.